BRANCHÉES
Écriture collective par Melissa Poirel – plasticienne sonore et Sarah Grandjean – artiste chorégraphique
Création 2018
Performance / fin de résidence
vendredi 20 avril 2018 à 18h et à 19h
Entrée libre – Réservation conseillée
Branchées est une improvisation de réactions
Une traversée de la communication, de la communion, du temps donné
Un accompagnent vers les territoires intérieurs – extérieurs de celui·celle qui écoute
Une proposition de mélodie expérimentale remplie d’images
pour peut-être réveiller les sens et la circulation sanguine
le travail de la sensation du bois et du temps de la nature
le travail de la sensation du flux et du temps sonore
Comment écrire une composition instantanée et sensible avec un duo de corps ? Les relations du corps et du son peuvent-elles être médiation ? Le son et la danse seraient-ils comme des phytoncides, qui pénètrent par la peau et les voies respiratoires ? Ces molécules dans l’air ont un rôle de communication, d’union avec le corps dans une atmosphère invisible. La danse sera une recherche sensible et instantanée, essayer de modifier le visible – faire apparaître ce qui ne se voit pas. Il s’agit d’écouter et sentir la présence de l’entre, le lieu de communication qui fait jaillir les failles corporelles. Laisser se transformer et se mouvoir les ondes et les-le flux, habiter les réactions. Le corps et les cordes d’un violon seront frottés par un archet à travers un univers acousmatique. La résonance, la distorsion, le hasard et l’aléatoire prendront forme avec le son. L’amplitude des sons permet de faire appel aux sens de l’adaptation et de la perception.
Melissa Poirel
Vie et travaille à Metz. Termine l’ESAL. Compose et réalise avec la sculpture, le son, la vidéo, l’installation et la performance. « Je me questionne souvent sur les limites de l’art, cette frontière infime qui agit sur nos sens. Le mouvement pour moi est synonyme de vibration, d’onde, de déplacement, d’une gestuelle, d’une danse. Je m’intéresse à la présence physique du sensible, à cet environnement que je tente de déployer pour mettre en confrontation des actions et des sensations pour le public. Je me questionne sur cet aspect de l’expérience où la sensation corporelle se rattache à l’émotion et à la cognition. Une « œuvre » à comme rôle de nous transformer, d’expérimenter, de nous capter et pourquoi pas d’accentuer cette distance avec nous même. On peut également parler d’un sentiment de rétrospective.»
Sarah Grandjean
Danseuse, performeuse, penseuse travaillant entre Bruxelles et le Grand-Est français. Pratique située entre sculpture sauvage, sociologie, anthropologie et chorégraphie. Créations issues des recherches sur les rites, les énergies, l’organique et le post humanisme. Expérimentation du couple université (en sociologie, art, cultures) et conservatoire (en danse contemporaine) en contrée messine. Puis une envie d’écriture qui se concrétise à l’Institut Supérieur des Arts Chorégraphiques à l’ARBA de Bruxelles, laboratoire qui lui permet d’approfondir la dramaturgie et la chorégraphie comme formes hybrides. En parallèle, des organisations collectives qui lui ouvrent des espaces non conventionnels pour danser, excercer la pédagogie et collaborer avec des musiciens et des plasticiens. Le buto influence son coeur et son corps à travers les recherches régulières menées par Gyohei Zaitsu et Yumiko Yoshioka. Par ailleurs elle danse pour la compagnie La Brèche – Aurélie Gandit basée à Nancy.
Projet soutenues par la Maison de la Culture et des Loisirs de Metz, l’association Fragment et l’École Supérieure des Arts en Lorraine