Soirée Théâtre, Concert & Exposition
Samedi 30 janvier 2010 à partir de 20h00
Théâtre > 20h00
Concert > 21h45
’’HUIT VIES ET DEMI’’
de Hervé Urbani
C’est une histoire chorale qui réunit huit personnages et demi autour d’une soirée que l’on devine de pleine lune, tant il y a de nervosité chez ces huit protagonistes et demi qui sont autant de caractères concevant l’existence différemment :
Pour Fabien, auteur-compositeur-chanteur, espoir de la nouvelle chanson française et organisateur de cette soirée étrange, la vie est « frustrante » ; pour sa muse, Léopoldine, jeune étudiante en psycho, la vie est « stressante » ;
Pour David, ex-musicologue devenu une loque humaine, la vie est « nulle » ;
Sa femme, Vanille, qui tente de le remuer en vain, estime la vie « angoissante ». C’est pour ça qu’elle écrit des poèmes ;
Émilie, la femme tant aimée, haïe, désirée, accro au red bull et sans qui la soirée n’aurait aucune raison d’être, juge que la vie est « dure » ;
Jacques, son mec, fou d’elle, fou de foot, fou furieux surtout, trouve que la vie est « belle » ;
Michael, alias Homer, est le frère de Léopoldine et c’est un vrai boulet. Pour ce gros con, la vie est « dingue » ;
Karl était, autrefois, le marrant de la bande, l’étudiant bout-en-train, et maintenant c’est un fonctionnaire qui trouve passionnant de travailler aux impôts et qui dit que la vie est « tranquille ». On lui pardonne, parce que c’est lui qui ramène la coke…
Comment ces huit vies et demi, si dissemblables, vont parvenir à cohabiter dans le salon exigu de Fabien ? Hervé Urbani est très inquiet pour elles…Et pourquoi « huit vies ET DEMI » ??? …
H.U.
Une pièce écrite et mise en scène par Hervé Urbani. Avec Joël Helluy, Lilly Evers, Maud Galet-Lalande, Léon Girard, Elodie Rambaud, Thierry Cersosimo, Massimo Di Stefano et Olivier Gohn Affiche et conception graphique : Massimo Di Stefano Musique : album « Odessey and Oracle » (1967/68) du groupe anglais The Zombies
Krotz Strüder
« Krotz Strüder : Mise en ondes, voix et pièces de quelques merveilleux et terrifiants poèmes d’Emily Dickinson, évocation baroque et néanmoins spirite des cousins Dreyer et Murnau, chansons des rues, fredaines de rien, refrains naïfs et riffs de contrebande, tout ça chanté dans les trois langues et besogné sur des caisses de bois plates, de formes oblongues, flanquées de six cordes et désignées généralement du nom de guitare.
Exposition de Peinture
« L’auteur n’a pas souhaité nous décrire son travail , préférant nous laisser seuls, faces à ces images souvent angoissantes, à notre angoissante ignorance… tout juste pouvons nous compter sur certains titres pour nous guider, laissant paraitre derrière la noirceur des sujets traités l’indispensable recul, le comique nécessaire et désabusé comme salutaire rempart (ou pitoyable cache-misère, selon votre humeur )face à un pessimisme plus total .
« L’auteur »
Tarifs : 12 ou 10* euros.