SYLEF
Les Carnets d’un Marin
Voyages Imaginaires sur des Bateaux Extraordinaires
Vernissage le vendredi 20 avril à 18h30, en présence de l’artiste
Du 21 avril au 26 mai 2007 à la Galerie Raymond Banas
Sylef est fasciné par les paquebots et les cargos, il construit chacune de ses toiles autour d’un bateau extravagant, né de son imagination, auquel il invente une vie, un destin, une personnalité. Ses tableaux racontent ainsi des histoires de mer, souvent excentriques, toujours fascinantes. Il expose régulièrement ses oeuvres à Paris ou au Havre.
Vous ouvrez Les Carnets d’un marin, et soudain votre univers bascule. Vous marchez sur les docks. La lumière d’un jour pluvieux se reflète sur le béton. L’enseigne au néon du Café du port dispense une clarté blafarde. Vous poussez la porte. Il fait plus chaud que vous ne l’auriez cru ; l’odeur du tabac brun vous assaille les narines. Dans un coin, une banquette est libre. À la table voisine, un marin, sans âge, attire votre attention. C’est étrange, mais il vous semble que vous le connaissez. Cette silhouette, cette façon de fumer… Soudain, l’homme se met à parler…
Les Carnets d’un marin, ce sont les carnets de voyage imaginaires d’un marin anonyme. Nés de l’imagination débordante d’un peintre fasciné par les bateaux, ils mettent en scène un univers fantasmagorique imprégné de réel, et dévident sous vos yeux le fil d’une vie faite de rencontres, de naufrages, de drames, d’hommes, de ports, et surtout de bateaux. Ces bateaux sur lesquels notre marin a servi, qui l’ont forgé, marqué, abîmé.
Et quels bateaux ! Chacun d’entre eux, magnifiquement illustré par Sylef, est un univers extraordinaire, un monde, presque un individu. De cale en passerelle, notre marin nous entraîne à travers un demi-siècle de voyage, de guerre, de découvertes, narrant ses invraisemblables histoires, ses échouages insensés, esquissant une galerie de portraits formidables, follement réalistes, au point que l’on ne sait plus, finalement, si tout cela est vrai ou faux…
Pour être imaginaire, ce voyage qui nous propulse dans un univers visuel et narratif étonnant n’en est pas moins fascinant. Et au fond, le voyage ultime n’est-il pas justement celui que l’on fait par la lecture dans des lieux inventés ?