Fred Kempf & Jean-Pascal Boffo
Installation audio-visuelle
09 septembre > 27 septembre 2024
« Infinity Relooped »
Entrée libre dans les horaires d’ouverture de la MCL
Jean-Pascal Boffo est un guitariste, compositeur et ingénieur du son mosellan, véritable créateur d’univers musicaux. Infinity Relooped, son nouveau projet, présente seize courtes pièces électro à base de boucles, d’improvisations, de guitares et de machines, accompagnées par un travail vidéo du graphiste Fred Kempf. Le projet sera à découvrir au sein de la galerie de la MCL, ponctué par des siestes sonores improvisées en direct par Jean Pascal Boffo.
Ci-dessous, un extrait tirée d’une critique de l’album « Infinity Relooped » venant du site « Prog Critique.com » :
Depuis la sortie d’In Spiral en 2022, l’inclassable guitariste / ingénieur du son / auteur-compositeur et j’en oublie sûrement, Jean-Pascal Boffo, distille petit à petit et avec minutie de nouvelles petites perles musicales. Certes, on savait à quoi s’attendre puisque dès la sortie du premier « Glitch City 1 », la numérotation 1/16 nous donnait sinon un avant goût du futur album, au moins sa métrique ! Et bien voilà, 15 étapes plus tard, l’opus annoncé est au complet sous la dénomination Infinity Relooped (*). Le maître de la miniature va cette fois jusqu’au bout de la musique électronique qu’il avait déjà largement abordée, notamment il y a 20 ans dans l’album Infini, et bien sûr plus récemment dans In Spiral, qui ouvrait également de nouvelles voies vers la musique minimaliste / répétitive.
A vrai dire, ce n’est pas qu’à une expérience uniquement musicale que le musicien lorrain nous convie. En effet, une animation très élaborée réalisée par Fred Kempf vient compléter chaque création sonore et lui donne en quelque sorte une composante spatiale. De plus des poèmes écrits par Aurore Reichert et Delphine Ribière viennent enrichir chacune des animations et donner quelques clés supplémentaires pour aborder une œuvre déroutante et passionnante ! Machines ou électroniques, boucles sonores et autres dispositifs informatiques ne font pas oublier au musicien qu’il est aussi guitariste. […]
(https://progcritique.com/jean-pascal-boffo-infinity-relooped/) pour ceux et celles qui voudrait lire la suite de la critique.
« Au fil des années et d’une bonne quinzaine albums, le guitariste mosellan a élaboré son langage propre, porté par une grammaire dont les fondements sont à chercher du côté du rock progressif, du folk et d’incursions vers une musique aux couleurs « ambient »… Faut-il redire ici à quel point cette musique chante et enchante ? On ne rappellera sans doute jamais assez la force d’évocation mélodique des compositions de Jean-Pascal Boffo, ce drôle de funambule qui continue d’avancer tranquillement, loin des fureurs de notre monde, sur un chemin qui n’appartient qu’à lui… Alors, qu’en est-il au bout du compte : électro ? ambient ? folk ? pop ? rock ? Les appellations et les étiquettes sont, on le sait bien, secondaires voire superflues. Ici, c’est la recherche d’un ailleurs qui prime sur tout le reste. Et l’on sait bien que cette quête de nature résolument humaniste est… infinie ! »
(Denis Desassis)
L’exposition consiste en une mise en espace du projet audiovisuel de J-P Boffo, illustrée par le graphiste Fred Kempf.
Fred Kempf (créations graphiques et vidéos) :
« Inspiré par la musique de Jean-Pascal, j’ai trouvé fascinant d’explorer visuellement ses idées basées sur la répétition de boucles musicales en les transposant dans un « zoom infni » : un voyage qui semble sans fn au coeur de l’image.
En m’appuyant sur un titre et un scénario imaginaires, j’ai commencé par créer une première image à base d’outils I.A. et de « compositing » avec le logiciel « Photoshop ».
À partir de ce point de départ, chaque nouvelle image créée va contenir la précédente en « dé-zoomant » d’un facteur X 2.
Après de nombreuses tentatives et corrections durant ce processus, on dispose donc d’une séquence d’images qui ont toutes la même taille mais dont le contenu s’emboite telles des poupées russes. On passe alors dans l’étape du « compositing » vidéo via le logiciel « After F X » dans lequel il faut empiler et lier les images entre elles à la bonne proportion : première image 100%, seconde – 200%, troisième – 400% etc…
Puis au fnal adapter le timing à l’ambiance musicale et la taille globale pour simuler le mouvement de profondeur. Cet empilement spécifque garantit qu’aucune image n’est étirée au-delà de 100 %, évitant ainsi toute perte de qualité. Les montages ont été réalisés initialement au format carré, puis adaptés en 16/9 (paysage) et en 9/16 (portrait), offrant une expérience visuelle distincte selon l’orientation horizontale ou verticale. »
Un avant goût ci-dessous…