Guillaume Brabant
Du 17 mai au 20 juin 2008 à la Galerie Raymond Banas
« C’est bien sur l’intervention de l’homme en tant que sujet et objet, qui donne corps a cette peinture.
Qu’il soit de sexe masculin ou féminin, représenté comme un animal ou symbolisé par des personnes, qu’il soit assis sur une chaise ou sur un fauteuil, ou qu’il devienne lui-même ce fauteuil, seul le plus souvent, ou doublé en un couple improbable. Il est la source essentielle et la principale préoccupation du peintre.
Calque nu, plaqué sur la toile brute ou a même le bois, le sujet se révèle par l’intervention du pastel sec, qui l’éclaire progressivement, lui donnant vie et chaleur tout en le fragilisant.
Approcher l’être humain par ses faiblesses et ses failles, pénétrer son intimité et rendre palpable sa fragilité au travers de sa condition, en rendant visible sa part d’ombre. »
Galerie LE GARAGE / Expositions Brabant 2006
Fabien CLAUDE sur le travail de Guillaume Brabant :
Présent dans une dévoration
La chair crucifiée dans la mécanique des corps.
L’objet (le fauteuil, le nue) cuir animal d’une peau retournée sur des corps dévorés.
La chair est prisonnière d’une absence dans le clos des questions.
Le rire arrache la peau, corps dépecés, pendant d’une peau d’objet.
L’image est une reflet hanté par sa matière, son grain, une étincelle jaillie dans une suggestion de cendres.
Dans le noir terreau d’un regard incendié,
Fleurit la mémoire du feu.